samedi 30 octobre 2010

Le leader du PPS fait sa rentrée sur  » Hiwar  » : Les sorties médiatiques de Benabdallah

Calendar octobre 28, 2010 | Posted by Narjis Rerhaye Invité de " Hiwar " qu'anime Mustapha Alaoui sur Al Oula, Nabil Benabdallah s'est prêté de bonne grâce et sans filet aux questions des journalistes Maria Moukrim et Naciri et du politologue de service, Manar Slimi. L'exercice est périlleux, la télévision n'a jamais fait de cadeau à ceux et celles qui ne s'y préparent pas et le secrétaire général du PPS, dans ses nouveaux habits de leader, a démontré qu'il a bien appris sa leçon de communication. " Hiwar " ne fait pas l'unanimité, beaucoup n'y voient qu'une contribution cathodique à niveler par le bas le débat politique. Et le patron du PPS a peut-être réconcilié certains avec la seule émission politique du PAM.
Très vite, le ton est donné. Et dès les premières minutes de " Hiwar ", on comprend  que l'ancien ministre et porte-parole du gouvernement Jettou ne fera ni dans la langue de bois ni dans la complaisance. Sur le plateau, les journalistes en auront pour leurs questions alors que le politologue-interrogateur en profitera pour rectifier ses notes.
Sous le feu nourri des questions, et sans gilet pare-balles, Benabdallah n'esquive rien et s'empresse de rectifier, corriger, répondant au coup par coup. Non, les partis politiques ne sont pas responsables de tout ce qui ne fonctionne pas dans ce pays. Pas plus que la classe politique n'a déserté le Sahara, ces provinces du Sud dans lesquelles elle a été longtemps interdite de séjour. Rien n'est occulté par le successeur d'Ismaïl Alaoui à qui un rapport d'ONG internationale comme Human Wright Watch ne fait pas peur, car, dit-il, un pays comme le nôtre qui a eu le courage de lire les pages du passé peut lire un rapport d'ONG. Et les locaux de la DST dans tout cela ? Et s'ils se transformaient en lieu de détention secrète et de torture ? " S'il y a réellement des cas de torture, la justice doit sanctionner. Je vous rappelle que le Maroc a adopté une loi criminalisant la torture ", répond un Benabdallah indémontable.
Le quinqua  SG du PPS et jeune papa -un parti qui s'apprête à fêter ses 67 ans- est venu délivrer ses messages au peuple cathodique. Rien ne l'arrêtera, pas même les vrais-faux pièges d'un politologue qui se distinguait plus par sa méconnaissance de faits que par sa pertinence ni les questions censées déranger et devenues culte d'un  Mustapha Alaoui encore plus imperturbable qu'un JT de 20h30. Et les messages de Nabil Benabdallah étaient clairs ce mardi soir. Le PPS n'entamera aucun virage à droite. " Le PPS est un parti de gauche, fier de son appartenance à la gauche, fier aussi de porter les valeurs de la gauche ". Le PPS, un petit parti sans base électorale ? Le leader balaie l'accusation d'un revers de la main… gauche. " Longtemps, Ali Yata et Ismaïl Alaoui étaient les uniques représentants du parti sous la coupole. Et ils faisaient trembler les murs du Parlement ! ".

La main tendue du PPS au PAM

L'invité de Hiwar parlera sans détours de la situation politique du pays. Nomadisme, argent, pratiques parlementaires condamnables, Benabdallah n'aura pas de mots assez durs pour fustiger les déviances de la politique. " De telles pratiques mettent en danger la démocratie.  Des pressions sont exercées pour influencer telle ou telle partie, des groupes parlementaires sont littéralement pillés de leurs compétences. On menace d'inspections, on promet telle contrepartie. Que voulez-vous que je fasse ? Que je fasse pression à travers Nouzha Skalli ou Khalid Naciri ? ", lance Benabdallah en faisant référence aux 17 députés PPS élus en 2007 et qui ne sont plus que 7. " Si nous continuons de la sorte, même le vote du Budget finira par être monnayé ", poursuit-il
" Et comment voyez-vous la recomposition du champ politique ? ", demandent les journalistes. La réponse de l'ancien ministre de la Communication et éphémère ambassadeur en Italie est cinglante. " Je ne suis pas un architecte, et cela ne se passe pas avec des ciseaux  et on n'a pas à faire des choix sur mesure. Logique des pôles ou pas, tout cela ne se décide pas d'en haut ".
Les alliances investiront également le débat. A gauche toute pour le PPS de Benabdallah, mais pas seulement. Le leader est lucide : la gauche n'aura pas de majorité, à elle seule, en 2012. L'Istiqlal est un allié incontournable d'autant que le parti de Allal Al Fassi porte des idéaux égalitaires. " Il ne faut pas oublier non plus que le Rassemblement national des indépendants et le Mouvement populaire sont nos alliés depuis 12 ans et il n'y a jamais eu de couacs ou de gouvernement qui tombe à cause de ces deux partis ", soutient Benabdallah, les bras grands ouverts. On prend les mêmes et on recommence ? Pas tout à fait. En direct de Hiwar, le nouveau patron des anciens communistes a tendu la main au Parti Authenticité et Modernité, les ennemis jurés d'hier. " Nous pouvons nous retrouver sur la base d'un programme ", assure-t-il face au sourire approbateur de Salah El Ouadie, le seul PAMiste présent sur le plateau.
Le message a le mérite d'être sans ambiguïté aucune autant que la mise au point relative au ministère de la Communication qu'occupe le PPS Khalid Naciri. " Il faut laisser les ministres remplir leurs fonctions. Il ne saurait y avoir plusieurs intervenants sur un même dossier ". Un rappel salutaire en ces temps de discours en faveur du renforcement des institutions.


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La filiale du Groupe Saham s’introduit en Bourse : CNIA-SAADA tourne le dos à ses créanciers

Calendar octobre 29, 2010 | Posted by Moulay Hafid Elalamy, PDG de CNIA SAADA, filiale du Groupe SAHAM, revient sur ses engagements déclarés en 2005 lors de son acquisition de SAADA en faillite. L'ancien patron des patrons persiste et signe : "Je ne paierai pas pour SAADA et je réclame les 2,2 milliards de DH versés par le fonds de solidarité et les actionnaires du Groupe pour le dédommagement des accidentés et le redressement de l'entreprise. D'ailleurs nous avons entamé la procédure de récupération dudit montant auprès du ministère de tutelle". Cette déclaration officielle du PDG ne fait certes pas le bonheur des créanciers de SAADA. Ces assurés qui réclament leurs dédommagements depuis 2005. Surtout que l'entreprise est sortie du rouge et a réalisé un considérable chiffre d'affaires en 2009 (2,830 Mds de DH).
Notons que CNIA SAADA avait versé des indemnités à certains accidentés lors du lancement de l'opération d'acquisition, mais désormais Moulay Hafid Elalamy refuse d'indemniser qui que ce soit. Sachant que les accidentés possèdent des jugements contre l'assurance acquise par le Groupe Saham. Le PDG de CNIA SAADA, se sent-il au-dessus de la loi ? A-t-il de solides arguments pour avancer ces déclarations choquantes pour la majorité des accidentés?  "Il est inacceptable de régler les dettes de SAADA puisque la loi me protège. Je n'ai aucun engagement envers ces gens-là, ni moraux ni juridiques. Donc je ne leur dois rien", a-t-il déclaré-t-il lors de la conférence de presse tenue mercredi au siège de l'assurance suite à l'introduction  de CNIA SAADA en Bourse. Ce qui permettra d'offrir une liquidité  sur  la  participation  détenue par le fonds d'investissement PCAIP-PCAB Sub 3, actionnaire actuel de CNIA SAADA Assurance et cessionnaire de la  totalité de ses titres détenus dans  la  société dans le cadre de  la présente opération; de consolider  l'institutionnalisation de la société et son capital en ouvrant l'actionnariat au grand public (31%), aux investisseurs institutionnels (10%) ainsi qu'aux  salariés et partenaires de la société (10%). Le coût de l'action a été fixé à 1044 dirhams.
La manne qui sera collectée en Bourse viendra s'ajouter aux 2,2 milliards de DH réclamés au ministère des Finances. A ce propos, Moulay Hafid Elalamy n'en démord pas : "Je ferai tout mon possible pour récupérer mon argent qui me servira à développer les fonds propres de l'entreprise et non pas à verser des chèques aux accidentés de SAADA. L'Etat n'a plus aucun droit de garder cet argent de garantie".
Ainsi, le PDG de l'assurance met-il un terme à toute discussion autour des dettes de SAADA. Le message d'Elalamy est clair là-dessus : les jugements au profit des créanciers n'ont aucune valeur à ses yeux et il préfère plutôt "penser au futur de l'entreprise au lieu de gaspiller son énergie et son argent pour des affaires qui relèvent de l'histoire ancienne". Et pourtant, le PDG garde SAADA parmi le patrimoine du Groupe, puisque son nom continue à faire partie de la dénomination de la compagnie d'assurance, mais il ne reconnaît que la partie gain de ce "mariage important" comme il l'a qualifié en 2005 devant la presse nationale. 

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Casa devrait suivre le même exemple : Marrakech et Rabat mettent fin au sabot

Calendar octobre 29, 2010 | Posted by Jawad Laghrissi Casa devrait suivre le même exemple : Marrakech et Rabat mettent fin au sabot Dans le cadre de leur politique de réaménagement du plan de mobilité urbaine et de l'amélioration des conditions de circulation et de stationnement, les villes de Marrakech et de Rabat ont décidé de mettre en place des sociétés de développement local chargées de la concession du service de stationnement.
A Marrakech, le nouveau système de stationnement payant est opérationnel depuis hier dans les communes de Marrakech Guéliz et, plus tard, à Marrakech Médina.
La gestion du service de stationnement de Marakech a été confiée depuis le  15 janvier 2010 et pour une durée de dix ans, à la société Avilmar, société de développement local, dont le capital est détenu à hauteur de 51% par la ville de Marrakech et de 49% par CG Park, filiale de CDG Développement
La cité ocre s'engage à mettre à la disposition de la société de développement local Avilmar des agents de police administrative, qui seront chargés de veiller au respect du nouveau système et à la verbalisation des contrevenants.
De son côté, la société Avilmar s'engage à installer les équipements nécessaires et à assumer la gestion du nouveau plan de stationnement.
Ainsi, dans un souci d'inscrire son action dans un processus de développement durable, la société a choisi de mettre en œuvre son projet au moyen d'horodateurs de nouvelle génération, équipés de cellules photovoltaïques. Elle s'est également engagée à recruter en priorité, et dans la mesure du possible, les anciens gardiens qui opéraient dans les zones concernées par ce nouveau plan.   
Quant au Conseil de la ville de Rabat, il a adopté, mercredi, à l'unanimité, le statut de la société chargée de la concession du service de stationnement.
Succédant à Rabat-parking, la société de développement local, dont le Conseil de la ville détient 51 % du capital, sera chargée de la gestion du stationnement et des parkings publics dans la capitale.
Lors de cette session ordinaire, le Conseil, présidé par Fathallah Oualalou, a également élu ses représentants au Conseil d'administration de cette société. 

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Sahara marocain : La sécheresse, l’urbanisation, la démographie et leurs impacts sur les ressources en eau

Calendar octobre 29, 2010 | Posted by Par Dr. Hassan FAOUZI * Sahara marocain : La sécheresse, l’urbanisation, la démographie et leurs impacts sur les ressources en eau L’eau a, de tout temps, façonné l’environnement, les économies et les sociétés ainsi pour bien saisir l’ampleur et les enjeux de son insuffisance nous avons pris l’exemple de la ville Tan Tan, qui illustre bien le phénomène. Cet article décrit. Les moteurs principaux de la demande en eau dans cette région sont l’irrigation, les besoins domestiques (qui croissent avec l’urbanisation et avec une forte croissance démographique) et les activités industrielles liées à la pêche.
Les régions de l’extrême sud du Maroc (Tan Tan, Laâyoune, Smara, Boujdour, Dakhla) présentent de nombreuses caractéristiques communes à plusieurs niveaux. Excepté des îlots de verdure très peu étendus, le reste de ce vaste territoire présente des paysages plutôt homogènes, caractérisés par une grande aridité. Ces régions sont confrontées à la question vitale de l’accès à l’eau pour leurs populations et leurs écosystèmes, l’approvisionnement en eau y est une préoccupation majeure. De par son orographie et sa position géographique, cette zone est affectée à la fois par la faible quantité des pluies qu’elle reçoit et par l’intensité des influences sèches du Sahara.
Le climat de la région se caractérise par une très grande irrégularité dans la répartition des précipitations dans l’espace et le temps. Plusieurs années sèches peuvent alterner avec quelques années relativement pluvieuses. Ces changements climatiques variables en intensité et en fréquence font que des périodes sèches succèdent à des périodes pluvieuses, ce qui influence plus ou moins directement la disponibilité des ressources en eau. Au cours des dernières décennies, les périodes de forte sécheresse sont devenues nettement plus fréquentes. Par conséquent, le comportement des nappes phréatiques, le régime de certaines sources et le débit des oueds sont soumis à d’importantes variations.
Les écosystèmes y sont fragiles et sensibles à diverses modifications, d’origine naturelle et anthropique. Les changements importants, en particulier ceux liés aux activités humaines, ne se sont produits qu’au cours du vingtième siècle (à partir des années 1980). Le couvert végétal et les ressources en eau ont été les plus touchés par les mutations socio-spatiales. Avant, ces puits utilisaient le D'lou, pour puiser l’eau. Les puits n’étaient utilisés que pour faire boire les troupeaux et approvisionner les populations en eau destinée à la boisson et aux usages domestiques. A cause de la croissance démographique et des mutations socio-spatiales, ce système traditionnel s’est peu à peu transformé. Aujourd’hui tous les puits sont équipés de motopompes.
Les moteurs principaux de la demande en eau dans cette région sont l’irrigation, les besoins domestiques (qui croissent avec l’urbanisation et avec une forte croissance démographique) et les activités industrielles liées à la pêche.
Au début, l’extension des villes et le développement de la vie urbaine sont devenus les facteurs essentiels de la demande croissante en eau. Ensuite, ces besoins ont été affectés par le développement et l’établissement d’activités industrielles (les activités de pêche : port de Tan Tan). A partir de là les ressources locales en eau ont commencé à être surexploitées.
Bien avant, la culture traditionnelle (qui dominait dans la région de Tan Tan) était en équilibre avec l'environnement, avec, les diverses divisions administratives et la limitation des terres ont conduit à l’appropriation de terres au moyen d’une exploitation plus ou moins régulière ayant entraîné la sédentarisation des populations nomades. Cultiver des terres à l’origine couvertes de steppes ou de forêts est devenu une façon de les approprier. Le revenu de cette activité est généralement plus faible que celui fourni par des troupeaux paissant une végétation naturelle optimale. L’élevage traditionnel qui était basé sur un nomadisme extensif "écologique" a vu augmenter considérablement les superficies qui leur étaient consacrées. Il s’est transformé en pâture itinérante en tirant profit des moyens de transport. A cause de ces pratiques, la diminution de l’espace consacré au pastoralisme expose les zones restantes au surpâturage. Cette situation évolue vers une dégradation de la végétation et des sols sur les terres pâturées comme sur les terres cultivées, ce qui influence négativement le bilan en eau. Cette évolution, qui réduit considérablement le coefficient d’infiltration, diminue par voie de conséquence l’alimentation des nappes phréatiques en limitant la rétention de l’eau par le sol et augmente l’érosion hydrique ainsi que la déflation due aux vents.
Les aménagements hydrauliques sont également perturbateurs des régimes hydriques. Si les réservoirs sont utiles à la régularisation des eaux, ces aménagements ont aussi des effets négatifs : diminution des débits moyens et d’étiage.
Au cours des années 80-90, la technique ancestrale de construction de petits barrages a été encore davantage utilisée dans le cadre d’un programme gouvernemental. Ces petits réservoirs traditionnels et saisonniers, connus sous diverses appellations, se sont multipliés sous le nom de « barrages collinaires ».
Afin de faire face aux crues répétées de l'oued Ben Khlil qui divise la ville en deux, et dans le cadre de sa « politique de barrages », l’état a décidé de construire deux petits barrages dans l'arrière-pays, qui ont eu des effets inévitables et majeurs sur les écoulements de surface et sur la nappe phréatique. Ces barrages eux-mêmes sont menacés aussi par l’eutrophisation, activée par le climat.
De nombreux signes de dégradation sont constatés dans les eaux de surface qui connaissent très fréquemment de fortes teneurs en phosphates, nitrates et métaux lourds et les pollutions locales bactériologiques sont fréquentes.
Les pénuries d’eau dues à la surexploitation des ressources locales aggravées par l’importante sécheresse des dernières décennies ont affecté les villes du sud marocain qui ont décidé de s'approvisionner auprès de Tan Tan en eau potable, ceci s'est traduit par l'émergence des camions citernes et la multiplication des forages, quoique que les structures géologiques ne permettent pas toujours d’accéder facilement aux nappes phréatiques.
Afin de compenser la diminution du débit de ces sources on a équipé les puits, de plus en plus profonds, par des motopompes qui ont remplacé le D'lou. L’intensification des prélèvements d’eau souterraine et le développement du pompage a provoqué la salinité de l’eau ainsi que le tarissement de plusieurs puits.
Au cours des deux années consécutives de grande sécheresse qui a touché tout le pays (1998-1999 et 1999-2000), les relevés enregistrés à différentes périodes montrent d’importantes fluctuations du niveau de la nappe phréatique dont la pénurie d’eau n’est pas seulement due à la sécheresse, elle est également causée par le nombre croissant de puits dans la région de Taâssalte ou on compte une trentaine de puits équipés de motopompes,
D’après nos observations sur le terrain, l’impact du pompage incontrôlé est très grand. Les ressources en eau deviennent de plus en plus sensibles à la sécheresse à cause de l’augmentation du nombre des prélèvements et de leur intensité. D’ailleurs, l’abaissement de la nappe phréatique a poussé presque tous les cultivateurs à abandonner leurs parcelles qui sont envahies par le sable le long de l'oued Ben Khlil et dans la région de Lagrara.
L’indice d’exploitation croît dans toute la région, traduisant une tension croissante sur des ressources déjà rares, pour des raisons essentiellement démographiques.
Devant la croissance des demandes en eau, les nappes souterraines font l’objet d’une surexploitation faisant baisser excessivement leur niveau. Il s’agit, en quelque sorte, d’un emprunt sur le « capital naturel en eau » des futures générations.
Ces tensions sur les ressources apparaissent encore plus fortes lorsque l’on considère que toutes les ressources naturelles renouvelables ne sont pas forcément « exploitables » par l’homme. Parmi ces ressources naturelles renouvelables « exploitables », les 3/4 sont irrégulières et nécessitent, pour leur exploitation, la construction d’ouvrages de régulation permettant de stocker les eaux dans l’année pour les restituer en été (irrigation, tourisme) ou d’une année sur l’autre. D’ores et déjà, dans les bassins versants méditerranéens de très nombreux pays, les demandes en eau dépassent le double des ressources renouvelables naturelles régulières et ne pourraient pas être satisfaites sans ces ouvrages.
Mais avant de pouvoir être mieux gérée, la demande doit être connue (demande sociale, économique et environnementale), ce qui permet de définir les gisements d’efficience les plus prioritaires ou les plus « rentables » à exploiter.
Au-delà de la nécessité d’une telle prise de conscience, la gestion durable de l’eau de passe aussi par un changement profond de pratiques et de mentalités, voire par une remise en cause des modes de production et de consommation. L’enjeu est de réussir à combiner des approches de type « technicité » (mettant l’accent sur la technique et les infrastructures d’approvisionnement), avec des approches de type « sociétal » (tentant d’agir avec l’ensemble des acteurs, pour rechercher la meilleure valorisation possible de chaque m3 d’eau, sans oublier les besoins de la nature). Plus généralement, il s’agit de remettre l’homme au cœur des préoccupations, lui qui n’est pas seulement un usager ou un client mais aussi un « citoyen », acteur responsable d’une gestion patrimoniale de l’eau.
L’eau est un enjeu majeur dans la région, c’est un problème important qui mérite une attention particulière. L’urbanisation et la concentration sur les littoraux aggravent encore les pressions locales sur cette ressource.
Sur la base d’une analyse de documents d’observations et d’enquêtes, des projections de ces demandes ont été construites. À l’horizon 2020-2030, la région sera confrontée aux plus fortes croissances prévisibles des demandes en eau potable.

* Docteur en géophysique,
environnement, aménagement de l’espace et paysages
Université Nancy 2


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Journée mondiale de cinéma d’animation : Un art qui peine à trouver son chemin au Maroc

Calendar octobre 28, 2010 | Posted by Hassan Bentaleb Journée mondiale de cinéma d'animation : Un art qui peine à trouver son chemin au Maroc Aujourd'hui, les professionnels du cinéma d'animation célèbrent leur Journée mondiale. Lancée en 2002 par l'Association internationale du film d'animation (ASIFA) pour commémorer la première projection publique du théâtre optique d'Emile Reynaud à Paris, au Musée Grévin, le 28 octobre 1892, cette célébration est une occasion unique de mettre la lumière sur un art qui connaît un engouement sans précédent dans le monde, mais dont la diffusion reste encore restreinte et donc difficile d'accès pour une grande partie du public. Cette année, et pour célébrer cette Journée internationale, l'Institut français de Meknès associé à l'AFCA (Association française du cinéma d'animation) et à l'ASIFA prévoit la diffusion  aujourd'hui à Meknès, en avant-première au Maroc, de l'"Illusionniste" de Sylvain Chomet, d'après un scénario inédit de Jacques Tati. Une action pour attirer l'attention sur la situation d'un art en gestation.
En effet, pour beaucoup de professionnels marocains, le cinéma d'animation national est à ses débuts. Il fait ses premiers pas et se cherche encore. Ses débuts remontent aux années 90 avec le pionner de ce genre Hamid Samlali.
"On est en train d'apprendre les ba-ba de cet art et je n'exagère pas si je dis qu'on est à des années-lumière des productions mondiales qui évoluent à des vitesses ahurissantes", a indiqué Rachid Zakie. Même son de cloche du côté de Bouslham Addaaif, acteur et metteur en scène, qui estime qu'on ne peut pas parler de cinéma d'animation purement national. Pour lui, "il y a des tentatives et des expériences disparates, genre court-métrage, pubs… mais qui restent très attachées au circuit de diffusion lié à la télévision et incapables de donner naissance à un vrai cinéma d'animation marocain".
Les professionnels du secteur sont unanimes : L'essor d'un cinéma d'animation national est pénalisé par  la carence des moyens financiers et techniques ainsi que par le manque de formation adéquate. "On manque énormément de fonds et un film d'animation demande des budgets colossaux. Pire, rares sont les producteurs marocains prêts  à investir dans ce secteur. Ils affichent peu d'intérêt à ce genre de cinéma. Je crois qu'au Maroc, on n'a pas encore saisi les enjeux économique et social d'un tel cinéma", a expliqué Rachid Zakie, critique et journaliste à 2M.
Mais si les fonds font défaut, la formation académique constitue également un handicap. Le pays manque d'établissements d'enseignement approprié, malgré l'émergence de plusieurs écoles privées.
L'ensemble des jeunes créateurs sont issus des écoles des Beaux-Arts, des écoles de design, de graphisme ou d'infographie. Des établissements qui travaillent beaucoup sur la technique et le dessin. "On a "des écoles" et  "des formateurs" dans ce genre de cinéma, mais le hic, c'est que ces formateurs ont besoin eux-mêmes de formation", ironise M. Zakie, avant d'ajouter : "L'émergence de ce genre d'écoles privées n'a pas changé la donne. Et même s'il est vrai que les écoles des Beaux-Arts donnent une formation de qualité, techniquement parlant, il n'en demeure pas moins que ces formations souffrent de faiblesse au niveau de l'écriture et de la narration qui restent simples voire simplistes".
M. Zakie estime que beaucoup de jeunes lauréats de ces établissements s'appuient dans leur travail sur l'utilisation de l'outil numérique car il est plus simple. Mais ils ratent l'essentiel, à savoir des idées claires et un scénario bien écrit pour raconter une histoire. "C'est précisément ce que je reproche à ces jeunes et c'est pourquoi j'insiste sur la formation par rapport à l'écriture et le langage cinématographique", a-t-il précisé.
Les professionnels sont donc catégoriques : "Pour qu'on puisse parler d'un cinéma d'animation, il faut évoquer la formation. Il faut créer des filières dans les écoles d'art, comme le cas des Beaux-Arts de Tétouan ou Casablanca", a insisté Mohamed Beyoud, initiateur du Festival international de cinéma d'animation de Meknès (FICAM).
Aujourd'hui, la situation est telle qu'il est difficile de citer des réalisateurs ou des créateurs marocains de cinéma d'animation. Mais, certains noms ont réussi à se frayer un chemin et s'imposer au niveau national. C'est le cas de Rachid Jadir, Farid Yazami  ou d'Issam Mohamed Hanin, l'un des pionniers de la 3D au Maroc, il y a 10 ans et qui vient de signer son premier film "Alhikma" considéré  comme une expérience unique en son genre. En effet, c'est le premier film marocain à avoir utilisé dans 50% des scènes  les techniques de l'image de synthèse et le fond bleu, avec pour la première fois des acteurs créés par ordinateur qui jouent avec des acteurs  réels.
"Le film m'a demandé un effort colossal de six mois de préparation, de repérage et story-board.  Cette  période est  importante pour le film, car les productions à l'image 3D et fond bleu demandent une très grande précision et un grand soin pour chaque détail. C'est en  même temps la période de préparation des concepts-art  pour les personnages 3D  et les décors du film", a-t-il précisé.
Le réalisateur d'"Alhikma" estime que la 3D est encore à ses débuts au Maroc et demande un grand effort de la part des écoles qui, pour la plupart, débutent dans ce genre qui pourtant a de l'avenir au Maroc. "Dommage qu'il y ait vraiment très peu d'écoles qui accordent une importance à cette spécialité", s'est-il désolé. Mais notre réalisateur ne compte pas croiser les bras, il vient de créer sa propre école de formation.
Au Maroc, on ne peut pas évoquer le cinéma d'animation sans parler du FICAM, qui a su se faire reconnaître par les professionnels comme le premier Festival de cinéma d'animation d'Afrique et du Maghreb. Créé sous l'impulsion du directeur de l'Institut français Serge Grazziani, le Festival a participé aux conditions d'une professionnalisation des talents marocains du monde de l'animation, en proposant des rencontres professionnelles propices à la construction de projets au sein des industries créatives élargies à de nouveaux secteurs (Internet, jeux vidéos, publicité). Pour les professionnels du cinéma d'animation marocain, le FICAM a suscité la question de l'existence de ce cinéma. Il a même changé le visage de l'animation au Maroc et donné l'occasion aux jeunes d'acquérir une formation solide. "S'il est vrai qu'il y a d'autres initiatives comme le Festival de Tétouan ou Casa, le FICAM reste un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur", a affirmé M. Zakie.
De son côté, M. Bayoud pense que l'idée de ce Festival était née précisément pour faire bouger les choses face au vide constaté à ce niveau: "L'idée de départ était d'accueillir les jeunes créateurs marocains et  d'essayer de participer à leur formation, en leur offrant de nouvelles perspectives et l'opportunité de se frotter à d'autres expériences beaucoup plus riches et fortes". Cette stratégie a fini par payer. Elle a donné naissance à une génération de jeunes réalisateurs, même s'ils ne sont que cinq ou six. C'est l'exemple de Amine Bakouri, un diplômé des Beaux-Arts qui, grâce au FICAM, a pu achever ses études et travailler avec d'autres jeunes pour leur premier film d'animation. Ce même groupe a pu créer sa propre boîte de production et initier le Festival Casa-anime.
"Les espaces de formation restent très limités en dehors des ateliers du FICAM. Ce dernier a pu dynamiser ce champ cinématographique. Certes, beaucoup de chemin reste à faire, mais l'entreprise est prometteuse ", a-t-il conclu.

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Au Théâtre Royal de Marrakech : La Cité ocre accueille «Slam Wa Angham»

Calendar octobre 29, 2010 | Posted by ALAIN BOUITHY Au Théâtre Royal de Marrakech : La Cité ocre accueille «Slam Wa Angham» Plus de 20 artistes connus ou inconnus se donnent rendez-vous du 26 au 27 novembre prochain à Marrakech, à l’occasion du premier Festival mettant en valeur le patrimoine poétique et musical marocain, «Slam Wa Angham».
Installé au Théâtre Royal de Marrakech, ce nouveau rendez-vous offre l’occasion aux populations de la région de Tensift El Haouz d’apprécier d’excellents  textes et chansons présentés par des Slameurs et chanteurs marocains, jusque là encore inconnus du public.
Une quarantaine de concerts figurent au programme de cet événement auquel participeront plusieurs «artistes, stars reconnues ou jeunes talents, qui viendront pour la plupart présenter pour la première fois leur œuvre sur la scène du Théâtre Royal de la ville ocre», souligne Fouad Khairi, initiateur de cette manifestation culturelle et artistique. Laquelle entend être le reflet du bouillonnement et de la créativité de la scène «spoken word» marocaine.
Ce dernier  entend faire de «Slam Wa Angham» le rendez-vous incontournable des musiques actuelles  «Made in Morocco». Grâce à une programmation riche et variée, reflétant la richesse du patrimoine musical national. Une programmation à même de «transformer la cité ocre en un véritable espace de fête et d’ambiance, avec des scènes ouvertes où chacun pourra y monter», promet-il.
La démarche de ce Festival s’inscrit «dans l’héritage poétique et musical des maîtres précurseurs de cet art comme Grand corps malade, Abd al Malik ou Sidi Kaddour Al Alami ou Mohamed Ben Sghir. Ou encore de Haj Thami L’Harouchi et de Ba Allal El Hannafi», précise l’équipe d’organisation dans une note.
Le moins qu’on l’on puisse dire, c’est que les promoteurs de ce nouveau rendez-vous ne manquent pas d’ambitions. En effet, ils entendent «chaque année proposer un maximum de représentations et une pléiade d’artistes, garantir la présence de têtes d’affiche médiatiques, connues et reconnues sur la scène marocaine, permettre la découverte et la consécration de jeunes artistes, offrir une programmation pour un très large public, créer un lieu de rencontres entre les talents de demain et les professionnels du spectacle», soulignent-ils.
Afin d’encourager la créativité artistique et musicale, les organisateurs prévoient un concours de découverte des jeunes talents dans les catégories slam, rap/hip hop et fusion. Les lauréats de ce concours, ouvert aux jeunes âgés entre 15 et 30 ans et formant un groupe dans les catégories sélectionnées, bénéficieront de l’enregistrement d’un clip et d’un coup de pouce à même d’accompagner l’éclosion de leur carrière.
Dans un tout autre registre, les jeunes seront invités à prendre part aux discussions visant à encourager l’intégration de l’expression libre, la poésie, l’écoute et l’échange dans la vie publique du citoyen marocain, dans un «Café Slam» ouvert dans l’enceinte même du Théâtre.
Enfin, un hommage sera rendu à de grands poètes et interprètes au cours de cette première édition qui promet d’excellents moments de détente.

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L’Agence pour le développement des provinces du Sud annonce des résultats prometteurs : Le cactus mis en valeur à Guelmim

Calendar octobre 28, 2010 | Posted by Ahmadou El-Katab L'Agence pour le développement des provinces du Sud annonce des résultats prometteurs : Le cactus mis en valeur à Guelmim Le 7ème Congrès international sur le cactus, tenu à Agadir, la semaine dernière,  sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), était l’occasion pour l’Agence du Sud de présenter les résultats du programme de valorisation  du cactus, initié il y a deux ans dans la province de Guelmim.
Les résultats préliminaires de ce programme mené avec d'autres partenaires, révèlent l'importance du potentiel de production qui pourrait être une source pour de nombreuses activités génératrices d'emplois et de revenus dont profiterait la population locale, explique le coordinateur national du programme cactus, Karim Anegay.
A cet effet, la première station de conditionnement du fruit frais au Maroc est opérationnelle, depuis septembre dernier à  Ouaâroune, à une vingtaine de kilomètres  de Guelmim, drainant une production que le Programme a rendue accessible grâce à la consolidation de plus de 170 km de pistes rurales, précise le coordinateur.
Les premières figues de barbarie  nettoyées des épines  sont ainsi en vente dans les grandes surfaces nationales depuis le début de ce mois d'octobre.
Cette station coordonne l’action  des différents acteurs de la filière, producteurs, collecteurs, transporteurs, tout en ouvrant des perspectives de commercialisation prometteuses, apportant une importante plus-value souligne M. Anegay.
Bien plus ambitieux et plus optimiste,  le directeur général de l'Agence, Ahmed Hajji, estime qu’il s'agit là d'une première phase qui "ne représente nullement le potentiel de cette ressource considérable".
"L'Agence du Sud est convaincue de l'important potentiel du cactus qui transfigurera, à terme, l'économie d'une région entière, avec la création d'une zone d'activités dédiée à la transformation des produits du cactus ou cactopôle", explique-t-il.
Le développement des conditions de la récolte et de la commercialisation du fruit frais, constitue la condition sine qua non de la valorisation du produit dont les deux variétés locales, Aissa et Moussa, sont particulièrement délicieuses et appréciées par les consommateurs. Elles  peuvent être exploitées sur environ six mois, pour une  production pouvant atteindre près de cinq cent mille tonnes.
Le cactopôle intégrera, à terme, différentes unités de valorisation qui utiliseront la production comme les écarts de triage de la station.
Ces diverses unités de valorisation réunies  en un seul site destiné spécifiquement à la filière du cactus, formeront la matrice d'un pôle de compétences et de compétitivité, générant des emplois directs et indirects qui se chiffreront en milliers voire en millions d'hommes et jours de travail par an, souligne M. Hajji.
L'ambition de l'Agence est de parvenir à créer le cactopôle de Guelmim, un véritable quartier industriel en zone rurale visant  la production et la valorisation du cactus, de sorte que les normes environnementales soient respectées autant que faire se peut et au plus haut degré.
Ce pôle qui devrait bénéficier des facilités qu’offrent les principaux réseaux d’infrastructures, s’étendrait, à moyen terme, sur une  superficie de 25 ha, dans  un emplacement stratégique au bord de la route nationale N1 à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Guelmim.
M Hajji souligne qu’en menant ce programme novateur de valorisation du cactus, l'Agence du Sud reste fidèle à sa vision de valorisation des potentialités naturelles, de dynamisation de l'économie sociale et de consolidation des spécificités identitaires.
Le figuier de Barbarie, seule plante à s'accommoder des conditions climatiques arides du Sud, possède de nombreux atouts, allant des fruits frais, à valoriser dans un cadre "bio", aux technologies high-tech d'extraction de molécules utiles pour la diététique et la cosmétique, en passant par une multitude de produits du terroir à haute valeur ajoutée.
"Pour lui permettre d’évoluer en pôle d'excellence compétitif à l'échelle nationale et internationale, ce potentiel devra bénéficier d'un appui considérable en termes de recherches et développement, mais il aura surtout besoin du soutien inconditionnel des collectivités territoriales concernées", assure le directeur général de l'Agence du Sud.
Pour vulgariser son message au niveau des partenaires potentiels, il a été procédé à l’invitation  de huit présidents de communes relevant de la province  de Guelmim ainsi que du président de la Chambre provinciale d'agriculture afin qu’ils prennent part aux travaux du Congrès d'Agadir, auquel ont participé d'éminents experts venus d'une trentaine de pays.
Afin de leur permettre de se rendre compte directement des réalisations effectives de l'Agence sur le terrain, les 300 congressistes ont été invités à effectuer une visite dans la province de Guelmim. Cette visite les mènera à la station de conditionnement de fruit frais à Ouaâroune, et à la coopérative de transformation produisant confiture, nectar, filet de raquettes et huile de pépins de figues de Barbaire dans l'oasis pittoresque de Tighmert.
Dans les provinces du Sud, la figue de Barbarie qui est un fruit de saison, représente une ressource fourragère de premier ordre depuis plusieurs siècles et avec plus de soixante mille hectares situés dans un rayon de moins de cent kilomètres autour de Guelmim, c’est ce qui amène certains  à parler de l'or vert du désert. Sa  valorisation  passe par la perpétuation de sa consommation. Ce qui ne peut se réaliser qu’à travers la transformation de ce fruit en conserves. Sachant que  plus de 500.000 tonnes de fruits sont produits dans la région, dont près de 90% périssent avant la cueillette, faute de logistique adéquate pour le conditionnement et en raison de la faiblesse des moyens de commercialisation.
Le défi  à relever pour un bon nombre de pays producteurs de figues de Barbarie comme le Maroc, reste celui de soutenir le développement d'une véritable industrie cosmétique et pharmaceutique liée à ce produit.

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